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LES ASTÉROÏDES DANS LE THÈME NATAL
DE SIDDHARTA GAUTAMA (LE BOUDDHA)

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Il existe plusieurs thèmes possibles pour la date et l'heure de naissance de Siddharta Gautama :

https://www.astro.com/astro-databank/Buddha?fbclid=IwAR2Ycm_dEF2OsXwKh-f_bJRbFmvlUuVeEt6bS1RQLTbeRzlaJ0l_3ngJ-70

 

Après étude, j'ai opté pour la "version" de Friedel Roggenbuck qui, à mon avis, "colle" parfaitement à la vie et aux œuvres du fondateur du bouddhisme, à savoir, le 14 avril 623 avant Jésus-Christ . En numérologie sa date de naissance donne 21, Le Monde, l'accomplissement, la lame ultime du Tarot (le 22 le Mat étant assimilé au 0).

 

Lorsqu'on regarde les thèmes proposés, Friedel Roggenbuck et Venkata Raman donnent une date identique et à mon avis c'est bien celle-ci qui doit être retenue.

Voici le thème en question :

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Bouddha est né sous une conjonction Jupiter Pluton, ce qui en fait le cycle majeur du bouddhisme.

 

Le Soleil est à 16° du Bélier qui a pour symbole Janduz : "UN JEUNE ÉTUDIANT TENANT UN LIVRE OUVERT À LA MAIN SE PROMÈNE DANS UN BOIS OMBRAGÉ. À TRAVERS LE FEUILLAGE, LES RAYONS DU SOLEIL ILLUMINENT SON VISAGE." Caractère contemplatif, serviable et simple. On se plaît dans la solitude et la méditation et l'on passe de longues heures à réfléchir pour comprendre sa vraie nature et s'améliorer. On répond volontiers aux demandes d'aide et l'on défend les faibles contre les puissants. On possède une connaissance scientifique des lois et des mystères de la nature qui est estimée de tous. Bien que l'on préfère vivre dans le calme des endroits retirés, la réussite et la renommée placera très probablement le sujet sous la lumière des projecteurs.
 

Le symbole sabian de la Lune à 4° de la Balance dans les deux thèmes (qui ne diffèrent que de quelques minutes) s'intitule : " UN MAITRE DISPENSE À SES ÉLÈVES UNE CONNAISSANCE INTIME, FONDEMENT POSSIBLE D'UN NOUVEAU MONDE ". C'est évidemment l'aspect enseignant et instructeur du Bouddha.
La Lune est conjointe à (1170) Shiva (l'éveil).

 

Vénus est à 21° des Poissons, qui a pour symbole sabian: " UN PROPHÈTE PORTANT LES TABLES DE LA LOI NOUVELLE ". Cela définit parfaitement le rôle de Siddharta en tant que fondateur du Bouddhisme.

 

Les symboles sabians des autres éléments du thème parlent ensuite clairement en faveur de la "version" de Friedel Roggenbuck :


Le degré du Milieu du Ciel, qui représente notre contribution au monde, parle d'archétypalisation sur le dernier degré du zodiaque à 29° des poissons alors que le MC chez Raman est à 1° du Bélier : "un comédien exprime par son jeu la nature humaine". Siddharta devait sans aucun doute avoir de l'humour, mais ce n'est pas la principale caractéristique que l'on a retenue de lui.
Selon Wikipedia, "Siddhārtha Gautama est l'archétype du « bouddha pur et parfait ».

 

Même chose avec le degré de l'Ascendant : dans la version de Friedel Roggenbuck, il est à 11° du Cancer, sur le symbole "UNE NOURRICE CHINOISE S'OCCUPE D'UN ENFANT DONT L'AURA RÉVÈLE QU'IL EST LA RÉINCARNATION D'UN GRAND MAITRE".
Ce degré évoque un avatar ou tout au moins un maître spirituel réincarné.

 

Le Fond du Ciel chez Friedel Roggenbuck est très évocateur de l'attitude de Siddharta : "ABSORBÉE PAR SA TÂCHE, UNE PERSONNE RESTE SOURDE À TOUTE SOLLICITATION" "La pleine concentration requise pour atteindre un but spirituel".

Et lorsqu'on sait que Rudhyar attribuait la réponse à la question "Comment ?" au Fond du Ciel, on voit bien ici l'image de Bouddha méditant sous l'arbre.
Le mot clé pour ce degré est "conquête de l'illusion". Tout le travail et l'enseignement du Bouddha en somme...

En continuant l'investigation pour la version de Friedel Roggenbuck, on trouve Neptune à 0° du Verseau : "LA FACULTÉ PROPRE À TOUTES LES ŒUVRES HUMAINES DE PERDURER BIEN AU DELÀ DE LA VIE DE LEURS INSTIGATEURS". Autrement dit ici du Bouddhisme.

Rudhyar précise pour ce degré : " Ceci implique l'immortalisation d'un individu au sein d'une grande entreprise collective et culturelle".

Les deux astéroïdes proéminents du thème sont (15810) Arawn (conjoint au Soleil) et (1170) Shiva (conjoint à la Lune).
Un Arawn fort incite au dépouillement du convenu, de l’artificiel, des masques. Avec lui, on creuse sous la surface des choses pour trouver sa vraie nature hors des conditionnements culturels.
Shiva est l'astéroïde de l'Éveil.

(1176) Lucidor à 9° du Taureau  est conjoint à Mercure.

 

Les astéroïdes (2815) Soma et (50000) Quaoar à 22° du Lion sont sur le même degré que la Lune du thème de découverte de Soma qui représente la maîtrise des énergies vitales et le ressenti corporel.

Et justement ce 23ième degré du Lion évoque "l'audace et la persévérance nécessaire pour maîtriser et jouer avec les puissantes énergies de la sphère vitale".

 

On peut citer également (17038) Wake - l'éveil de la conscience - à 6° du Verseau sur le degré "UN ENFANT NAIT HORS D'UN ŒUF" que Rudhyar précise en disant "Ici nous voyons l'apparition d'un nouveau type d'être humain"...

Le moyen de cette réalisation est donné par l'exacte conjonction de Wake à (4640) Hara (le centre de gravité du corps, le chakra situé sous le nombril).

Cette conjonction résume la pratique de zazen dans le bouddhisme japonais, qui revient aux origines de la méditation bouddhique en pratiquant une méditation dépouillée centrée dans le ventre.

 

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Dans le même registre, (90377) Sedna (se libérer des situations de dépendance) à 16° du Sagittaire évoque "UNE CÉRÉMONIE PASCALE AU LEVER DU SOLEIL RASSEMBLE UNE FOULE IMMENSE", avec comme mot clé "Renaissance".

L'astéroïde (8990) Compassion à 18° des Poissons (amour universel) qui a pour symbole sabian : "UN MAITRE INSTRUIT SON DISCIPLE" (Rudhyar parle de gourou pour ce degré) avec comme mot clé : investiture. À rapprocher du degré de la Lune évoqué plus haut.

La compassion est la qualité fondamentale à cultiver dans le bouddhisme.
 

(704) Interamnia à 0° des Gémeaux : "LE CHERCHEUR HONNÊTE PERÇOIT UNE NOUVELLE DIMENSION DE LA RÉALITÉ".

L’astéroïde (10332) Défi est à 23° du Lion : " UN YOGI EST ASSIS, TOTALEMENT CONCENTRÉ SUR SON ACCOMPLISSEMENT SPIRITUEL INTÉRIEUR." Ce symbole montre un "yogi hindou" assis en contemplation, concentré sur l'accomplissement spirituel intérieur. Il implique un désir de contacter l'esprit et d'être en contact avec son corps, souvent par la pratique de la méditation ou du yoga. Il s'agit d'un merveilleux degré d'effort spirituel, mais il peut y avoir un sentiment de déséquilibre ; c'est comme si certains aspects de votre vie étaient mis en attente en faveur d'une question centrale. Le fait d'être trop engagé dans des préoccupations spirituelles ou émotionnelles peut conduire à perdre le contact avec des questions plus immédiates et physiques. Cependant, le fait de se concentrer sur quelque chose de très important peut apporter d'énormes récompenses. Le yoga et les yogis. États extrêmes de la méditation. La concentration totale.

Défi relevé, non ?

Cela évoque immanquablement la méditation de Bouddha sous l'arbre à Bodgaya.

(56) Mélété (la méditation, la pratique spirituelle) est à 21° du Taureau :"UNE COLOMBE BLANCHE VOLE AU-DESSUS D'UN LAC AGITÉ" (symbole sabian).
Le lac agité : les démons (Maras) qui tentent le Bouddha avant son éveil.

 

Le texte ci-dessous,extrait du livre de Guéshé Kelsang Gyatso, "Introduction au bouddhisme" évoque cela :
Bouddha atteint l’illumination

Siddhartha se dirigea ensuite vers la région de Bodh Gaya, en Inde, où il trouva un lieu approprié pour méditer. Il resta dans cet endroit et pratiqua tout spécialement une méditation appelée « concentration semblable à l’espace sur le dharmakaya », dans laquelle il se concentra en un seul point sur la nature ultime de tous les phénomènes.

Après s’être entraîné à cette méditation pendant six ans, il réalisa qu’il était sur le point d’atteindre la pleine illumination. Il se rendit alors à Bodh Gaya où, le jour de la pleine lune du quatrième mois du calendrier lunaire, il s’assit sous l’arbre de la bodhi dans la posture de méditation et fit le vœu de ne pas sortir de sa méditation avant d’avoir atteint l’illumination parfaite. Avec cette détermination, il entra dans la concentration semblable à l’espace sur le dharmakaya .

Au crépuscule, le mara Dévapoutra, le chef de tous les démons ou maras, de ce monde, essaya de troubler la concentration de Siddhartha en provoquant de nombreuses apparitions effrayantes. Il manifesta des hordes de démons terrifiants, qui lui jetaient des lances, lui décochaient des flèches, essayaient de le brûler avec du feu, certains faisant rouler sur lui d’énormes rochers et même des montagnes. Mais Siddhartha demeura parfaitement imperturbable.

Par la force de sa concentration, les armes, les rochers et les montagnes lui apparurent comme une pluie de fleurs parfumées, et la fureur des flammes comme des offrandes de lumière d’arc-en-ciel.

Voyant qu’il ne parvenait pas à effrayer Siddhartha pour lui faire abandonner sa méditation, le mara Dévapoutra essaya au lieu de cela de le distraire en faisant apparaître d’innombrables belles femmes, mais Siddhartha répondit en se concentrant encore plus profondément.

Il triompha ainsi de tous les démons de ce monde, c’est pourquoi il fut appelé par la suite un « bouddha conquérant ».

Siddhartha continua sa méditation jusqu’à l’aube et atteignit alors la concentration semblable au vajra. Dans cet état de concentration, qui est le tout dernier état mental d’un être limité, il ôta de son esprit les derniers voiles de l’ignorance et l’instant d’après, il devint un bouddha, un être pleinement illuminé."

(567) Eleutheria (la liberté, la libération) en témoigne à 26° Lion : "LA LUMINESCENCE DE L'AUBE SOUS LE CIEL D'ORIENT", avec comme mot clé ILLUMINATION.

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Bouddha est depuis plus de 2600 ans l'archétype de l'éveillé, du Jivanmukthi (libéré vivant).

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