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L’astéroïde (577) RHÉA
La Déesse Mère primordiale

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(577) Rhéa est un astéroïde de la ceinture principale. Il a été ainsi baptisé en référence à Rhéa, Titanide de la mythologie grecque. Sa période de révolution est d’un peu moins de 5 ans et demi.
 

Rhéa est la fille de Gaïa (la Terre) et d’Ouranos (le Ciel). Elle est la Mère des dieux et déesses Hestia, Déméter, Héra, Hadès, Poséidon et Zeus et la Mère des humains.

Elle devint l'épouse de son frère Chronos (Saturne). Elle est Maîtresse des forces de la nature, Déesse de la Terre et des animaux. En tant que Titanide, elle est antérieure aux Dieux eux-mêmes.

Rhéa est la Mère Divine : l’origine de tout. D’ailleurs dans le thème de découverte de Rhéa, la Lune est en Cancer, signe de la maternité.

Rhéa est née de l’union de la Terre et du Ciel : elle fait le lien entre le chakra de base et le chakra coronal. Et c’est pourquoi on la rencontrera de façon plus évidente dans les hauts lieux cosmo- telluriques, aux croisements des lignes énergétiques terrestres (Ley lines), parfois marqués par la présence de Vierges noires qui signalent et représentent son énergie. Les Vierges noires portent toujours l’enfant Jésus, indiquant ainsi la maternité et la naissance du « nouvel homme ». La couleur noire représente l’espace originel, matriciel, intouché ; antérieur à toute construction mentale ; à la pensée même.
Ces lieux sont des points de jonction entre les énergies de la Terre et celles du ciel où peut s’opérer une harmonisation de l’être.

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Elle est aussi la Fleur de vie, qui relie l'Univers en un Tout et qui, au niveau terrestre constitue la grille énergétique dont les points de croisements engendrent les hauts lieux d'énergie.

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Le thème de découverte de l’astéroïde (577) Rhéa

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Le degré du point de révélation, à 13° du Bélier s’énonce : « Un serpent lové près d’un couple »

On peut y voir une référence à l’énergie appelée Kundalini.
 

L’énergie lovée « comme un serpent » à la base de la colonne vertébrale (chakra racine), circule dans canaux gauche et droit (Ida et Pingala) et un peu, habituellement, par le canal central Sushuma. Ida est la canal Yin Féminin et Pingala le canal Yang masculin. Tout comme Izanami et Izanaki qui sont les équivalents japonais d’Ida et Pingala, les canaux gauche et droits e circulation de l'énergie.
 

L’histoire d’Izanami et Izanaki évoque le processus alchimique, qui a pour objectif de « relier le Ciel et la Terre pour opérer l’ouverture au centre de l’être humain.
Comme toutes les Traditions spirituelles authentiques, l’alchimie est la voie qui mène au cœur de l’état humain. L’alchimie est l’Art qui permet la rencontre des énergies célestes et des énergies terrestres.
Exactement ce que propose Rhéa. C’est pourquoi il a été dit que « La Kundalini est le reflet de la Mère primordiale en nous. » « Elle est notre Mère Divine qui existe en secret dans chaque être humain».

 

La figure la plus remarquable du thème de découverte de Rhéa est le Yod doré (basé sur le nombre d'or) formé par un quintile et deux biquintiles (144°) avec Rhéa en focus à la pointe de ce triangle d'or.

De par la proportion dorée, c'est une configuration d'union, de rassemblement, de non séparation entre le sacré et le profane.
Cette configuration est formée par les astéroïdes Erda, Maria et Phénix à 8° de la Vierge en quintile à Mors-Somnus, Salomé à 19° du Scorpion, sur le degré « Une femme écarte les rideaux sombres masquant l’entrée d’un sentier sacré ».

Selon Elie Rogerpierre, Erda est la Terre Mère, une divinité de fertilité et d’abondance. « C’est la Matrice. Il y a un aspect protecteur et nourricier dans la rune qui la représente. Elle reconnecte à la Terre. Elle est donc très utile pour s’ancrer et se recharger les batteries… »

La conjonction à Phénix insiste sur l’aspect de régénération  et de regain d’énergie, surtout en trigone à Mars !

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MÉLUSINE et LUG
 

J’évoquais plus haut Rhéa comme étant «la Fleur de vie, qui relie l'Univers en un Tout et qui, au niveau terrestre, constitue la grille énergétique dont les points de croisements engendrent les hauts lieux d'énergie. »
 

Or, dans le thème de découverte de Rhéa, Mélusine et Lug, son parèdre, sont en opposition exacte (13° du Cancer et 13° du Capricorne) au carré exact de Rhéa à 13° du Bélier et aux autres déesses à 13° de la Balance. L’ensemble formant la grande croix cosmique qui réunit les 4 éléments, ce qui est le but de l’Alchimie.

« Mélusine je suis, Mère Lusine, Mère Lucie ou Mère Lux, la Mère Lumière… Mais aussi Lugina, la parèdre de Lug. Je suis une femme Vouivre qui serpente et ondule sous la terre pour la réchauffer et la régénérer afin d’en garantir fertilité et fécondité. Mes veines sont les courants telluriques que je parcours indéfiniment. »

Les Veines du Dragon, ce sont les méridiens de la terre dont les anciens avaient toute connaissance. Pour honorer certains de leurs points, et dans un travail d’acupuncture terrestre de recherche d’équilibre, ils y plaçaient des mégalithes.

Le souvenir de Lugina parvint jusqu'au Moyen Age où elle prit le nom de Mélugina, la mère Lugina, qui se transforma en Mélusine.

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 « On appelle du nom de Vouivre les courants d’énergie tellurique qui innervent la Terre-Mère, qui lui donne son souffle, sa chaleur, afin de nourrir tous les êtres vivants qu'elle recèle en son sein. Elle est cette énergie fantastique à laquelle on imputait la crue des fleuves, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les forces terrifiantes de l'érosion qui sculptent les paysages, énergie personnalisée par Gargantua et tous les géants mythiques de nos provinces. Elle est cette Énergie qui colore les sources que l'on dit guérisseuses. Les hommes, de tout temps, l'ont représentée sous la forme du Serpent-Dragon souterrain. Le Dragon-Vouivre est abondamment représenté sur les chapiteaux et les porches de nos églises romanes, dans les enluminures des manuscrits du Moyen Age, dans les énigmatiques dessins qui ornent les ouvrages hermétiques et principalement les traités d'Alchimie.

Celui qui a vécu l'initiation dans l'antre de la Vouivre, dans la caverne, dans le ventre de la baleine (comme Jonas), ou du dragon, en ressort régénéré.

Lorsque la Vouivre est fécondée par l'Esprit, c'est la Pentecôte et la Grâce de la Mère Primordiale octroie le retour à l’unité.

Le catholicisme a souvent enfermé l'homme dans la dualité, il a disjoint ce qui est Un en réalité, oubliant que le puits ou la source sacrée, le dolmen, la grotte sur laquelle l'église est construite, sont des anciens lieux de culte à la Terre-Mère, à la Déesse-mère.

La christianisation, en renversant menhirs et dolmens, en combattant les anciens cultes, a coupé l'homme de ses racines. C'est ainsi que Gargantua, ce géant débonnaire symbolisant l’Énergie de la Vouivre dans ce qu'elle a justement de gigantesque, a été christianisé en saint Gorgon et, dans le même temps, a été diabolisé, les lieux de Gargantua étant rebaptisés roches du diable, gouffres du diable.
C'est ainsi que Mélusine, la femme à queue de serpent, Mère Lus, Mère de Lumière, qui arbore l'Escarboucle sur le troisième œil, au milieu du front, est souvent, dans l'imagerie chrétienne, celle qui tente Adam et Eve sous le pommier. Elle est christianisée en sainte Véronique, et diabolisée en même temps.
Morgane la fée se voit condamnée comme sorcière et les « Morgane » sont brûlées par l'inquisition, mais elle laisse place à sainte Marguerite qui, comme elle, est Mère Guérisseuse par le Dragon, la Vouivre, l’énergie de la Terre-Mère.
Souvent la Vierge blanche écrase ou piétine le serpent tentateur de la Genèse alors que la Vierge Noire a comme attribut le serpent, elle qui symbolise dans la crypte ou dans la grotte, la Lumière Noire, « la lumière du non-manifesté ». 

source : Kintia Appavou et Régor R. Mougeot

 

C’est de ce serpent dont il est question dans le degré du point de révélation de Rhéa, à 13° du Bélier.
Dans ce thème de découverte de Rhéa, Mélusine, au carré exact de Rhéa se positionne dans la grotte ou la crypte du Cancer.

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Lug, en face en Capricorne est sur le degré « Un bas relief antique gravé dans le granite témoigne d’une culture depuis longtemps oubliée ». Le granite, la pierre, le Capricorne, Saturne, la roche, la matérialisation….
 

« Dans la mythologie gauloise, Lug est le dieu suprême. Il fait le lien entre le ciel et la terre, les ténèbres et la lumière. Fils de Cian (l'Esprit) et d'Eithné (la matière). Il tient une harpe magique et une lance qui envoie la foudre. Il est souvent accompagné d'un sanglier qui porte une fronde. On le représente parfois comme un grand corbeau ou un dieu à trois têtes.»
 

En alchimie Lug représente le Soufre : C'est le principe fixe et constructeur mâle symbole de l'Esprit.

Mélusine : « Dame des Philosophes, je suis pour eux le « Mercure libre », subtil et immatériel, le principe volatil de la matière. Mais tout me pousse à « fixer le volatil » de mon Mercure pour permettre au Soufre, principe masculin fixe, de « volatiliser le fixe » de son état  et qu’il ne reste que le blanc dépôt du Sel après la longue épure de bains en bains dans le vase alchimique, cette cuve où je me baigne… De la célébration des « noces  mystiques du Roi et de la Reine » jaillit le feu de la « Salamandre » grâce à l’action de ma queue de serpent. C’est alors que je deviens « Dragon Ailée » ou « Mercure Double » ou encore « l’Androgyne ». Je suis, en fait, la Mère-Cure, celle qui guérit par l’équilibre et l’harmonie. »
 

Selon Wikipedia : " Le Mercure philosophique, ou Mercure des philosophes, est une substance hypothétique que les alchimistes distinguaient du mercure métallique (appelé, par eux, mercure vulgaire ou commun). Dans sa portée symbolique liée à l'hermétisme c'est le principe féminin générateur du monde. Le Mercure représente le principe passif ou féminin, extérieur et centripète, comparable d'une certaine façon au yin du taoïsme de la philosophie chinoise, et dont l'interaction complémentaire avec le soufre (principe actif) produit le sel c'est-à-dire le monde corporel ou individuel."

 

Mélusine serpente sous la terre tandis que Lug fixe le volatil dans les lieux ou Mélusine affleure : il les matérialise (Capricorne).
Rhéa peut alors apporter le Feu (Bélier) du Ciel et réunir le couple divin (dont il est question dans le degré de son point de révélation).
Dans le corps humain, ce sont les chakras.

 

Ainsi le soufre dans un métal figure la couleur, la combustibilité, la propriété d'attaquer d'autres métaux, la dureté. Au contraire, le mercure représente l'éclat, la volatilité, la fusibilité, la malléabilité.

Quant au sel, c'est un moyen d'union entre le soufre et le mercure, comme l'esprit vital entre le corps et l'âme.
La terre correspond au soufre, et le mercure représente l'eau.
Mélusine est en signe d’eau douce (Cancer) et Lug en signe de Terre (Capricorne) et Rhéa dans le Feu du Bélier.

L'Eau et  la Terre sont deux énergies liées à la fécondité et à la mise en forme, à l'élaboration de la vie dans ce qu'elle a de plus nourricier, de nécessaire et  de fondamental à la vie.
L'Eau et  la Terre stabilisent et enracinent le mouvement du feu et de l'Air pour le rendre fécond. »

 

Cela rejoint le mythe d’Atalante, qui a été repris en Alchimie où ce mot désigne l'eau mercurielle qui fuit (on sait que le mercure échappe aux doigts) et que les pommes d'or (le soufre) l'arrêtent, ou la fixent.
 

« Le Grand Œuvre, c’est l’union de l’élément mâle, le Soufre, et de l’élément femelle, le Mercure. »
 

Quant au Sel, c’est le moyen d’union entre le Soufre et le Mercure  (Rhéa, le Sel, est focus du T carré Rhéa-Lug-Mélusine) :

« Basile Valentin fait jouer aussi un rôle traditionnel au ternaire Soufre-Mercure-Sel. Il ne s’agit pas des corps usuels désignés par ces noms : le Soufre, c’est le principe masculin ; le Mercure, le principe féminin. Quant au Sel, c’est le troisième terme du ternaire : le principe qui permet d’opérer une conjonction harmonieuse des contraires. D’où sa représentation par un prêtre qui célèbre le mariage d’un homme (symbolisant le Soufre) et d’une femme (qui représente le Mercure). Ils se déclinent en un soufre (masculin viril), un mercure (féminin fluide) et en sel (neutre produit d'enfantement et rassembleur). »
Représentation exacte à la fois du principe d’enfantement de Rhéa ainsi que du sens de son symbole de découverte : « Un serpent lové près d’un couple ».

 

Dit autrement, Rhéa infuse et harmonise Ida (Le Mercure féminin, Mélusine) et Pingala (le Soufre masculin, Lug). Son opposition exacte à Izanami (l’alchimie) indique la même chose.
 

Rhéa est « la pierre des philosophes ou pierre philosophale qui permet à celui qui la trouve, de ne faire qu'un avec l'Univers. »

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Voyons maintenant les autres éléments du thème :
Selon  Hélios dans http://hereticaloracles.com/2017/08/10/asteroid-files-salome/  Salomé peut être incroyablement puissante, en tant que force féminine réellement réalisée, consciente de son propre pouvoir et l'utilisant judicieusement, plutôt que de laisser les autres la contrôler. Rhéa éveille les femmes  à leur authentique pouvoir personnel et sociétal.

Mors-Somnus de son côté, permet l'accès aux expériences cachées dans l'inconscient.
 

La chose la plus étonnante (et le mot est faible), c’est l’opposition exacte (à 13° de la balance) de Rhéa à une série d’astéroïdes qui la représentent avec des noms différents selon les civilisations, les lieux ou les langues !
Cette même déesse dans ses nombreuses civilisations et sous ses nombreux noms différents a souvent reçu le titre de la Grande Déesse, ou la Reine du Ciel et, dans le thème de découverte, elles sont en conjonction exacte et comme indiqué plus haut en opposition exacte à Rhéa !

 

Il s’agit de Cybèle, Anahita, Innana, Izanami, auxquelles s’ajoutent Latona (la déesse de la maternité) et Pax (la paix). Et le tout au mi point exact du quintile du Yod doré !

Toutes ces déesses sont exactement conjointes à 13° de la Balance, sur un degré de relaxation.

En Grèce, les fidèles voyaient Rhéa comme identique à Cybèle, une autre déesse-mère et leur culte a été confondu.
Cybèle est une déesse phrygienne d'Asie Mineure. Elle était vénérée comme une déesse primitive de la nature résidant dans les montagnes d'Anatolie centrale et occidentale. Elle était la déesse des cavernes et gardait ses sanctuaires au sommet des montagnes, tout comme Rhéa. À Rome, elle était considérée comme une déesse troyenne et a été nommée Magna Mater (Grande Mère), honorée comme la déesse de la résurrection et de la renaissance.

 

Dans la Grèce antique, Rhéa était souvent représentée assise sur un trône flanqué de lions. Cybèle également. Elle parcourait son royaume avec ses lions. La déesse babylonienne Ishtar était aussi étroitement associée aux lions, son symbole, et la Porte d'Ishtar comporte bien sûr des lions. La déesse sumérienne Inanna est souvent identifiée à Ishtar. L’animal emblème d’Inanna est … le lion.
La déesse Anahita chevauchait un lion.
Comment ne pas être fasciné par la précision de ce qui nous est montré là ?

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Rhéa

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Cybèle sur son char tiré par des lions

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Inanna

Ancient Iranian Lion & Sun Artaxerxes II

Anahita

Il s'agit de la même déesse sous différents noms

De son côté, le Soleil de découverte est à 26° Balance : « Un avion vole haut dans le ciel dégagé »

« Ce symbole montre la capacité de transcender les conflits et de s'élever au-dessus des problèmes. Vous pouvez vous sentir en sécurité au-dessus des situations et vous êtes transportés au-delà du banal vers quelque chose de complètement nouveau. Vous pouvez naviguer au-dessus des problèmes. Avoir une façon calme, objective et un peu détachée d'observer la vie. Transcender les difficultés. Avoir une vue à vol d'oiseau. »

Rudhyar rajoute « Ce tableau dépeint la capacité de prendre de la distance par rapport au stress que nous impose l’existence ».
Voici donc la clé majeure de la compréhension de l’influence de Rhéa dans nos vies.

Cela est répété dans la position de l’astéroïde Pax (la paix) qui est exactement conjoint à Cybèle, Anahita, Inanna et Izanami sur ce degré de relaxation et de détente !

Rhéa invite au ressourcement et à la détente profonde de préférence en ses lieux d’énergie, dans la nature le plus souvent.

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La Lune est en Cancer, le signe de la maternité et le signe maternel par excellence. Logique pour la Mère des Dieux et des hommes.

Le rôle protecteur de Rhéa est signifié par la double présence de Shiva et de Mahakala sur le même degré de protection à 17° du Verseau : « Un chien monte la garde, protecteur de ses maîtres et de leurs biens ». Or, justement, pour Mahakala, Elie Rogerpierre cite différentes sources qui indiquent : «  Mahakala est l'une des plus importantes divinités bouddhistes appartenant au groupe de Dharmapalas. C'est un puissant protecteur courroucé. Son terrible vent de colère apparente, protège les disciples, à l'instar d'une mère aimante qui gronde ses enfants pour qu'ils abandonnent leurs distorsions et développent bonté, grâces et vertus. Ainsi, Mahakala aide à dissoudre en nous  et autour de nous, toutes sortes d'obstacles et de négativités qui entravent notre chemin spirituel. Ce sont surtout des facteurs internes, (peur, haine, orgueil, envie) qui induisent nos souffrances. En face de ​​tous nos conditionnements, Mahakala nous protège de nous-même et des contraintes que nous nous créons par nos choix samsariques.  Il est invoqué dans toutes les écoles du bouddhisme tibétain, comme l'une des forces les plus puissantes dans l'anéantissement de toute notre négativité. Son courroux est toujours empreint de la compassion de Tchenrezi, dont il est l'émanation (en aspect courroucé), Mahakala est un puissant chemin vers l'éveil. »

On note également la présence de l'astéroïde Compassion à 9° du Taureau sur un degré de...compassion : "Une infirmière de la Croix rouge" "La réunion de tous les hommes dans la compassion". "Dévouement envers l'humanité" : voilà son action (l'astéroïde Compassion est trigone -aspect très harmonique- à Mars -l'action- et également à la conjonction Maria/Erda/Phénix. Une image mariale donc de compassion en action. La Vierge Marie est Rhéa et son culte dans la grotte de Massabielle à Lourdes est un exemple parfait de la dévotion à la Mère Divine.
 

Elle se découvre bien sûr dans les hauts lieux de spiritualité, mais aussi et peut être surtout dans l'espace de nos cœurs où elle éveille la compassion.

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