L'instant vivant
Iris et Interamnia chez Niels Bohr
"Si la mécanique quantique ne vous a pas encore profondément choqué, alors vous ne l’avez pas encore comprise. Tout ce que nous appelons réel est fait de choses qui ne peuvent pas être considérées comme étant réelles.
Le bon sens qui voudrait que les objets existent de manière objective, indépendamment de notre observation, devient obsolète lorsque l'on considère la physique quantique."
Niels Bohr
Niels Bohr (7 octobre 1885 à Copenhague, Danemark - 18 novembre 1962 à Copenhague) est un physicien danois. Il est surtout connu pour son apport à l'édification de la mécanique quantique, pour lequel il a reçu de nombreux honneurs. Il est notamment lauréat du prix Nobel de physique de 1922.
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En 1916, Bohr devient professeur à l'université de Copenhague dans la chaire de physique théorique tout juste créée. Dans son thème, l'astéroïde (3948) Bohr est à 10° de la Balance, pas loin du Soleil sur un degré professoral. Même orientation pour Uranus à 4° de la Balance : « Un maître dispense à ses élèves une connaissance intime, fondement possible d’un nouveau monde ».
(7) Iris étroitement conjointe au Milieu du ciel (la contribution que nous pouvons apporter au monde, notre « vocation ») est à 25° du Lion sur un degré idéal pour la messagère arc en ciel, l’intuition : « L’arc en ciel après l’orage ».
""De quoi dépendons-nous, finalement, nous autres êtres humains ? De nos mots. Nous flottons dans le langage. Notre devoir est de communiquer aux autres des expériences et des idées. Nous devons continuellement essayer d'étendre le domaine de nos descriptions sans que pour autant nos messages perdent leur caractère d'objectivité et d'absence d'ambiguïté." disait Bohr dont le chemin de vie 3 de communication et de diffusion d'idées était en analogie avec Mercure et iris.
Iris est focus du T carré qui la relie à Vénus conjointe à Chariklo en Scorpion d’une part et Neptune en face en Taureau. Selon Elie Rogerpierre : Les aspects de Chariklo semblent être importants chez les individus qui font un pas vers l'avenir.
« Même si la physique quantique a très vite rendu compte de nombreux résultats expérimentaux, l’étrangeté de ses interprétations et des phénomènes qu’elle décrit l’a rendu insatisfaisante pour certains physiciens et a conduit Albert Einstein à s’opposer pendant plus de vingt ans à Bohr autour de la question de la complétude de cette théorie, qu’il remettait en cause. »
Le message fulgurant de la physique quantique apporte de toutes nouvelles valeurs (Vénus Chariklo de Bohr sur le degré « Après le sermon sur la montagne d’un grand inspiré, la foule s’en retourne chez elle »avec comme mot clé : le défi à la transformation) qui sont encore loin d’être comprises et entrées dans la mentalité humaine, car trop déroutantes et étranges (Neptune) pour la conception rationaliste newtonienne qui est encore la norme aujourd’hui.
Niels Bohr est à l'origine du principe de complémentarité : des objets peuvent être analysés séparément et chaque analyse fera conclure à des propriétés contraires. Par exemple, les physiciens pensent que la lumière est à la fois une onde et un faisceau de particules, les photons.
L’effondrement de l’onde est le passage de l'onde au corpuscule par l’observation.
En physique, le principe de complémentarité énoncé par Niels Bohr en 1927 résout le paradoxe de la dualité onde-corpuscule. Il explique que les aspects corpusculaires et ondulatoires sont les représentations complémentaires d'une même réalité. Il fut introduit à Copenhague par Bohr à la suite du principe d'indétermination de Werner Heisenberg comme approche philosophique aux phénomènes apparemment contradictoires de la mécanique quantique.
Dans sa forme la plus simpliste,le principe d'indétermination postule qu'un « objet quantique » ne peut se présenter que sous un seul de ces deux aspects à la fois.
Le principe de complémentarité consiste à dire que les comportements corpusculaires et ondulatoires qui cohabitent dans les phénomènes quantiques sont en fait des aspects complémentaires d'une même réalité. Le sens du mot "complémentaires" doit être entendu comme "mutuellement exclusifs mais devant tous deux être pris en compte pour décrire le phénomène". C'est toute la définition et le sens de l'astéroïde (704) Interamnia.
Il implique en effet qu'un « objet quantique » ne peut se présenter que sous un seul de ces deux aspects à la fois. Historiquement adopté par l'école de Copenhague, il est à présent l'un des principes fondamentaux de l'interprétation standard de la mécanique quantique.
Ce principe, validé dans d'autres disciplines intellectuelles, s'appliquerait désormais dans le domaine de la physique, alors qu'il était absent de la physique classique.
L'expérience des fentes de Young (cf la vidéo ci-dessus) est une illustration simple de la notion de complémentarité, souvent présentée comme emblématique des concepts fondamentaux de la physique quantique.
https://www.youtube.com/watch?v=Q-KRSGQvr6U
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Cette idée a aussi inspiré le blason de Bohr, dans lequel le symbole du taijitu (ou yin et yang) est utilisé avec une devise latine Contraria sunt complementa (les contraires sont complémentaires). On ne pouvait mieux illustrer le sens de (704) Interamnia, qui plus est à 9°de la Vierge !
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Blason de Bohr, avec la devise Contraria sunt complementa et le symbole du taijitu
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En effet, dans le thème natal de Niels Bohr, (704) Interamnia est à 9° de la Vierge, en parallèle (qui correspond à une conjonction) à Mercure .
Le degré évoque : "Deux têtes regardant dehors et au delà des ombres"
« Ce symbole implique la capacité de voir les choses sous plusieurs angles, et non d'un seul. Il se peut que vous puissiez, ou que vous ayez besoin, de voir les choses de deux points de vue. Cela peut être un atout merveilleux, en particulier avec la capacité de la Vierge à discriminer et à faire des observations. . Ce symbole vous demande de regarder au-delà des situations et dans la lumière. Dualité de l'observation. »
Autrement dit : Contraria sunt complementa…ce qui est exactement le message d’Interamnia !
Dans le même ordre d’idées, (259) Aléthée (la vérité) est à 25° de la Balance en quinconce à Neptune, sur le degré : « Un aigle et une colombe se changent l’un en l’autre ». Rudhyar explique pour ce degré « on retrouve ici le jeu réciproque entre Yang et Yin. Lorsque le cercle du Tao tourne rapidement sur lui-même, Yang et Yin paraissent se changer l’un en l’autre. La conscience opère au-delà de la dualité ». Onde et corpuscule sont les deux faces d’une même réalité et se changent l’un en l’autre.
Dans le thème de découverte d'Interamnia, le Yang (corpuscule, l'aspect différencié) est représenté par Uranus, et le Yin (onde, l'aspect indifférencié) est représenté par Neptune. Ces deux planètes étant en opposition EXACTE dans le thème, et en Tcarré, exact lui aussi , avec Jupiter.
Il représente la loi la loi de la complémentarité (il est en Balance, précisement au milieu de l'opposition Uranus Neptune).
En 1916, Bohr devient professeur à l'université de Copenhague dans la chaire de physique théorique tout juste créée. Il est nommé en 1920, directeur du tout nouvel Institut de la physique théorique dont il est le fondateur. Cet établissement prend le nom de Niels Bohr Institut en 1965. Pendant les années 1920, il complète sa théorie, parvenant à établir une relation étroite entre le tableau de Mendeleïev et la structure électronique des atomes. Il reçoit le prix Nobel de physique en 1922 « pour ses études de la structure des atomes et des radiations qui en proviennent ».
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En octobre 1927, il rencontre pour la première fois Albert Einstein avec qui il aura de très fréquents entretiens jusqu'en 1935. Einstein défend le caractère provisoire de la théorie quantique, ne se satisfaisant pas de cette dernière au niveau épistémologique. Bohr, au contraire, considère qu'il s'agit d'une théorie achevée. Ces réflexions et discussions sont l'une des sources de ses Écrits philosophiques, publiés en quatre volumes (dont deux à titre posthume en 1963 et en 1998), dont l'une des thématiques est l'utilisation du langage. Il travaille également sur le principe de complémentarité en biologie.
Albert Einstein et Niels Bohr en 1930.
(Photo de Paul Ehrenfest.)
Lors d'un débat, Niels Bohr se disputait avec Albert Einstein à propos de la réalité de la physique quantique. À un moment donné Einstein, excédé, jeta à Niels Bohr : « Dieu ne joue pas aux dés ! », ce à quoi Bohr répondit : « Qui êtes-vous, Einstein, pour dire à Dieu ce qu'il doit faire ? ». Cet échange est devenu célèbre par la suite.
Thème natal de Niels Bohr
"Chaque grande difficulté porte en elle sa propre solution.
Elle nous oblige à changer notre façon de penser afin de la trouver."