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(318) Magdalena

Marie-Madeleine

Les chrétiens orthodoxes appelèrent d'abord "isapostole", c'est-à-dire "égales aux apôtres", les Saintes Femmes qui suivaient Jésus (Marie-Madeleine, Marthe, Marie-Salomé, etc).Mais en 1974, dans un ancien Monastère en Grèce (Xenophontos), un archéologue François Bovon découvre un manuscrit vieux de 700 ans, la plus complète copie jamais trouvée d’un texte du 4e siècle AD, les Actes de Philippe. Ce manuscrit contiendrait une description de Marie-Madeleine, effacée plus tard par l’Église. Un texte dans lequel elle serait décrite comme une enseignante, une missionnaire, prêchant, baptisant, portant même le titre d’apôtre. Forte et pleine de foi. Mais qui était Marie-Madeleine ?
Les évangiles en font une pécheresse repentie, une prostituée, la sœur de Marthe et de Lazare, celle qui oint le Christ d'un précieux parfum. Possédée par sept démons, Jésus l'en délivre. Elle brûle d'amour pour Lui. Elle est sa compagne, son disciple bien-aimé, l'apôtre des apôtres. Elle pleure au pied de la Croix. Au tombeau, elle est la première à qui Il apparaît, ressuscité.

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Marie, surnommée Magdeleine, du château de Magdalon, naquit des parents les plus illustres, puisqu'ils descendaient de la race royale. Son père se nommait Syrus et sa mère Eucharie. Marie possédait en commun avec Lazare, son frère et Marthe, sa soeur, le château de Magdalon, situé à deux milles de Génézareth, Béthanie qui est proche de Jérusalem, et une grande partie de Jérusalem. Ils se partagèrent cependant leurs biens de cette manière : Marie eut Magdalon d'où elle fut appelée Magdeleine, Lazare retint ce qui se trouvait à Jérusalem, et Marie posséda Béthanie.


L'hypothèse faisant de Marie-Madeleine l'épouse de Jésus, ou du moins sa disciple la plus importante – plus importante que Pierre – est très ancienne.

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Mais cette hypothèse a gagné de nouveaux adeptes depuis la découverte, en 1945, près de Nag Hammadi, en Égypte, de 46 documents remontant au IIe siècle.
Parmi eux, des fragments de récits dont l'existence n'était connue jusque-là que d'une poignée d'universitaires et d'experts bibliques: Évangile de Pierre, Évangile de Philippe… et Évangile de Marie.


En réalité, avec l'autre Marie, mère de Jésus, Marie-Madeleine est la femme la plus présente du Nouveau Testament. Elle est le premier témoin de la résurrection de Jésus ce qui, déjà, lui donne une importance considérable. Il y a consensus parmi les théologiens pour la décrire comme l’une des disciples du Christ et quelques historiens de l'art ont prétendu que c'est elle qu'on peut voir à ses côtés, dans le tableau de Leonard De Vinci, La Dernière Cène.

Le personnage à droite de Jésus (Marie-Madeleine) a toute l'apparence d'une femme :
mains, traits fins, grâce, poitrine, collier d'or.

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L'Eglise identifia le "disciple que Jésus aimait" à Jean et s'efforça d'occulter la présence de Marie-Madeleine, lors du dernier repas.

Mais la tradition iconographique perdura car on ne put éliminer toutes ces représentations. Certaines échappèrent donc à la destruction et servirent encore de modèles aux artistes futurs.

Il fallut alors expliquer pourquoi Jean était représenté sous les traits d'une femme et on justifia cette particularité par l'invraisemblable virginité du disciple.

La Cène de Juan de Joanes (Juan Vicente Macip de son vrai nom) 1523 - 1579 nous présente Jésus et Marie-Madeleine enlacés.

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Étude du thème de découverte de l’astéroïde (318) Magdalena

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Le Soleil est à 1° Balance :

Interprétation de Janduz, récrit par Astrotheme :

"Un prêtre brûle de l'encens sur l'autel des ancêtres."

Caractère généreux, doux et mélancolique possédant une grande intelligence ainsi que de hautes valeurs morales et humanistes. Sous des apparences contemplatives, on est très performant dans la recherche scientifique. Le travail, mené dans la solitude et basé sur les expériences réussies dans le passé, produit des découvertes précieuses pour l'avenir.
 

Interprétation de la Volasfera, traduite par Sépharial :

"Un homme dans l'habit d'un docteur d'un ordre monastique."

Dispositions aimables et humaines mais esprit mélancolique et prédisposé à la religion. Possédant un haut degré d'intelligence, capable d'effectuer des investigations dans les sciences les plus profondes, on est enclin à des travaux spirituels et à la vie monastique.
 

Marie-Madeleine est souvent représentée, accompagnée d’un crâne, symbole de la connaissance cachée. Elle médite devant la tête de mort lorsqu'elle se retire dans la grotte de la Sainte-Baume).

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La carte du Tarot associée à Magdalena est la lame 5 Le Pape : "prendre du recul et à observer les événements et les êtres, y compris soi-même, sans faire intervenir la subjectivité, c'est à dire les jugements, les croyances et les affects. Il met en contact avec le niveau de conscience le plus élevé de l’individu, qui permet d’accéder à une vision globale, détachée des représentations et sereine."
Tarot analytique de Suyin Lamour

 

Jupiter à 10° Poissons décrit logiquement le groupe des disciples : "Sur un chemin étroit, des disciples recherchent l'illumination".

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(1328) Devota (la dévotion) est sur un degré de ....dévotion à 19° du Lion : "identification par la dévotion"

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Pallas à 23° Capricorne : "une femme entre au couvent". Dévouement total à un objectif transcendant".
Cela reprend sous une forme presqu'identique le symbole du degré du Soleil.

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La Lune est conjointe à Ariane (le pouvoir féminin)

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Yeshouha (Jésus) 20 sagittaire ("Apprendre par l'imitation", celle de Jésus christ bien sûr) en sextile (aspect harmonique) à Magdalena.

Cela évoque donc une relation étroite et privilégiée avec l’enseignement du Christ et une grande compréhension et l'application parfaite de ces enseignements. C'est pourquoi on a pu dire que Marie-Madeleine était le Christ féminin.

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Une configuration du thème plus qu’intéressante est le T carré formé par l’opposition exacte d’Eros à Psyché, tous deux au carré de (4895) Embla qui se trouve sur la pointe de la maison 7.

 

L’opposition (exacte) montre la quête de l’âme pour s’unir à Dieu.
Dans le mythe de Psyché et Eros, un dieu, un être surnaturel, s’unit à une femme mortelle, dont on raconte le parcours initiatique. Psyché devient divine par l’accomplissement de cet amour

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« Décrivant le voyage de l'âme depuis l'humanité jusqu'à la divinité, Psyché transforme avec succès sa nature terrestre en une nature divine, de sorte qu'elle puisse devenir la fiancée céleste d'Éros. Leur union produisit des enfants prénommés : Félicité, Plaisir, Extase. Lorsqu'ils furent réunis, leur amour en est venu à symboliser l'union des âmes sœurs. »
"En suivant le chemin de Psyché, les relations vécues en conscience offrent un chemin vers une illumination spirituelle."

"Dans l'étude du thème, une Psyché valorisée symbolise des capacités de réceptivité psychique aux pensées et aux sentiments d'une autre personne (son glyphe est celui de la lettre grecque Psi). Cet accroissement de conscience peut produire une vive aspiration à vivre l'union mystique des âmes sœurs."
" Les contacts Psyché-Eros indiquent le potentiel pour une union d'âmes sœurs."
Demetra Georges.

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Marie-Madeleine est l’archétype de l’union mystique (Magdalena est également étroitement conjointe à Junon, la déesse de l'union) et, dans un thème natal, elle nous montre la manière dont cela peut se produire ainsi que les facilités ou les obstacles à cette réalisation par les aspects qu'elle forme avec les autres points du thème.

 

Marie-Madeleine n’a pas peur de manifester son amour et sa foi (Diane – liberté et indépendance- au nœud nord -  la voie à suivre).

 

Au point de résolution de cette opposition (le focus du T carré) à 20° du Scorpion on trouve (4895) Embla (la première femme dans la mythologie nordique) . Le symbole de ce degré s’intitule : « N’écoutant que sa conscience, un soldat refuse d’obéir aux ordres ». « Faire jouer sa liberté intérieure ».

C’est la seule qui se présente au tombeau alors que les autres disciples ont fui, par peur. Et c’est donc elle qui verra le ressuscité la première.

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Marie-Madeleine représente le féminin divin par cette identité de nature avec Psyché, mais aussi avec Cérès, avec qui elle est exactement conjointe à 19° du Verseau, sur le point de révélation qui a pour symbole "Une grande colombe blanche porteuse d'un message".

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Embla (la première femme dans la mythologie nordique - analogue à Eve) est conjointe à Aletheia (la vérité) : celle qui selon la parole de Jésus nous rendra libres.

Embla par sa position pointe sur le courage nécessaire pour sortir de la « soumission à des valeurs collectives » (le point opposé à 20° Taureau au carré de l’opposition et conjoint à l’ascendant).

Certains pères de l’Eglise appellent Marie-Madeleine la « nouvelle Ève », à l’instar de la Vierge Marie mais de façon toute différente : ayant accueilli en premier l’annonce de la Résurrection, et l’ayant transmise à la communauté chrétienne, elle se trouve être la « mère des vivants » (ce que signifie le nom Ève). On retrouve cette notion de maternité dans le thème par la conjonction exacte de Magdaléna à Cérès.

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Matangi (1994 JQ 1) , la connaissance et l'enseignement spirituel, est étroitement  conjoint à la Lune.

 

Il est extrêmement important de noter pour finir la position proéminente de (740) Interamnia dans le thème de découverte de (318) Magdala : Interamnia est conjointe et au mi-point de la conjonction très serrée Soleil / Vénus : le Soleil à 1°, Interamnia à 2° et Vénus à 3°.


Son symbole sabian est magnifiquement parlant :"L'aube d'un jour nouveau dévoile un changement total" degré d'innovation. Marie-Madeleine est l'incarnation d'une spiritualité nouvelle, non séparative : voir Interamnia.
C'est ce message qu'est venu apporter Marie-Madeleine : cf le point de révélation :  "une grande colombe blanche porteuse d'un message".

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Éléments iconographiques :

Il aura fallu 400 clichés photographiques pour exécuter un modèle en double numérique, et puis 1 an et demi de travail, avec la collaboration de 12 chercheurs pour que le crâne présumé de la sainte conservé à la Basilique de St Maximin, reprenne vie de manière stupéfiante !

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La plus ancienne représentation de Marie Madeleine  :

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fresque murale retrouvée sur le site de Dura Europos en Syrie, (240 ap JC )

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