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Elisabeth KÜBLER-ROSS

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Une vie entière consacrée à la mort

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Elisabeth KÜBLER-ROSS est née à Zurich le 08 juillet 1926 à 22h45.
Elle s'est éteinte le 24 août 2004.

Médecin psychiatre internationalement reconnue, est une pionnière dans l'accompagnement des personnes en fin de vie. Elle a contribué à faire naître le mouvement des soins palliatifs, et a ouvert la voie de l’accompagnement des personnes en fin de vie. Elle a rédigé les premiers écrits sur le deuil. Élisabeth Kübler-Ross a écrit plus de 20 livres.
En 1969, elle a réalisé une série d’études sur des patients en phase terminale. Son intention était de trouver les facteurs qui se cachaient derrière l’affrontement de la mort. Après une investigation ardue, elle s’est rendu compte que ces patients passaient par une série d’étapes très similaires. C’est à partir de là qu’elle a commencé à développer la théorie des phases du deuil et de leurs implications.
Une description des étapes du deuil : https://www.happyend.life/les-5-etapes-du-deuil-selon-kubler-ross/
“Personnalité unanimement reconnue comme l'une des plus influentes du XXe siècle, le docteur Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre, professeur de médecine du comportement, maintes fois docteur honoris causa, n'a laissé indifférent aucun de ceux qui l'ont lue, écoutée ou connue. Auteur du best-seller “Les Derniers Instants de la vie” et de nombreux autres ouvrages traduits dans une trentaine de langues, elle est la figure de proue de la thanatologie moderne et de l'accompagnement des mourants. Docteur honoris causa de nombreuses universités américaines, elle est la fondatrice du centre de Shanti Nilaya, consacré aux enfants atteints du SIDA."

"Pour la plupart de ceux qui l'ont approché, elle était tout simplement “Elisabeth”. Sa présence rayonnante auprès des malades, sa verve, ses talents d'orateur (elle attirait des milliers d'auditeurs à chacune de ses conférences), sa conviction que la mort n'est qu'une transition d'un monde vers un autre, faisait d'elle un personnage quasi mythique. D'aucuns n'hésitaient pas à la nommer ironiquement “sainte Elisabeth”. Véritable gourou pour les plus fragiles, personnalité par trop new age pour certains scientifiques, elle traçait son chemin indifférente aux commentaires, prisonnière d'aucun système et toujours terriblement accessible. Prix Nobel, elle aurait pu l'être, tant ses travaux ont eu une influence considérable sur les soignants et les professionnels de l'accompagnement. Mais elle aurait dû taire ses convictions spirituelles, ce à quoi elle ne pouvait se résoudre. Comment évoquer cette question de la mort sans soulever de multiples interrogations sur le destin de l'être, sa relation avec ses frères humains et avec la transcendance ? Plutôt que de briguer les honneurs ou d'accumuler des biens, elle préférait la simplicité du contact, la chaleur du partage, obnubilée par la recherche d'un monde meilleur. Détestant l'hypocrisie, elle mettait sa vie en adéquation avec les valeurs qui nourrissaient ses livres : simplicité, respect, non jugement, tolérance, compassion, liberté, amour. Qu'importe ses détracteurs qui jugeaient ridicule ce côté peace and love, elle souhaitait être l'amie.”
Docteur Hervé Mignot, fondateur d’EKR France

 

Le titre d’un de ses livres est “La mort est un nouveau Soleil”.
“Le docteur Élisabeth Kübler-Ross vous invite à découvrir un monde au-delà du sensible. Depuis des années, ses expériences tendent à démontrer qu'il existe une vie après la mort. Une vie au-delà de notre corps, une existence où nous continuons à grandir et à nous épanouir. Compilés dans ce livre, de nombreux témoignages nous démontrent que la fin n'est en fait qu'une renaissance...”
Or, Élisabeth Kübler-Ross est née sous une conjonction très serrée de Pluton au Soleil et au Noeud nord de la Lune...
Le symbole Chandra pour le degré du Soleil est "un crâne sculpté dans un cristal de quartz". Tout passe, rien ne demeure, ce qui entraîne la clarté, l'ouverture et la capacité de reconnaître l'aspect spirituel en toute chose. Il y a ici un très grand et complet rejet de tout - le résultat étant qu'il y a de la place pour recevoir ce qui entre avec une énorme ouverture
Ce degré indique littéralement : voir le spirituel (le cristal) contenu dans la mort (représentée par la crâne).

 

Le thème natal d'Élisabeth Kübler-Ross présente une opposition exacte d’Eros à Pluton : Eros et Thanatos

Et cette opposition forme un T carré avec Mars et Sedna en focus.

Mars est au double carré de Pluton et d’Éros : c’est l’affrontement - Mars est en Bélier - avec la mort.
Le mourant est coincé entre le désir de continuer à vivre sa vie (Éros) et la mort (Pluton) qu’il va traverser de façon imminente,
On cherche à s'échapper, on refuse l'inéluctable. On se sent agité, en colère, frustré et impuissant. Refus de l'anéantissement : une des étapes du processus de la mort.
Élisabeth Kübler-Ross  indique : “Nous sommes tous confrontés à la perspective de la mort, mais pour les mourants, elle est une réalité presque tangible. Face à celle-ci, ils prennent davantage de risqué (Mars), parce qu'ils n'ont plus rien à perdre. Ils disent qu'ils éprouvent un bonheur indicible quand ils comprennent qu'il n'y a rien à craindre. C'est la peur elle-même qui nous rend si malheureux, et non ce que nous redoutons. Elle se cache sous de nombreux déguisements-colère, protection, réclusion. Nous devons peu à peu transformer cette angoisse en sagesse, en accomplissant de petites choses qui la provoquent habituellement. Votre peur a d'autant plus de pouvoir sur vous que vous ne faites rien pour la surmonter. Apprenez à utiliser le pouvoir de l'amour et de la bonté pour la vaincre.”

La conjonction de Mars à la planète Sedna propose de réorienter l'énergie de cette tension en se jetant dans les bras de la mort pour plonger avec elle dans les profondeurs.

Le thème astral d’Élisabeth Kübler-Ross nous permet de revisiter le sens de Sedna :

Sedna ("celle d'en bas"), la jolie Inuit, demeurait jadis chez son père.  Elle ne montrait aucun intérêt pour les prétendants de son village et elle refusait de se marier jusqu'au jour où un fulmar (une sorte d'oiseau) venu de l'autre côté de la mer promit de l'emmener dans sa fastueuse demeure.
Victime de mauvais traitements et constatant qu'elle avait été trompée, Sedna supplia son père de la ramener à la maison. Pendant leur traversée, une volée de fulmars déchaîna une terrible tempête. Craignant pour sa propre vie, le père jeta sa fille dans l'océan et, voyant qu'elle tentait de se cramponner à l'embarcation, il lui trancha les doigts. Ceux-ci devinrent des baleines, des phoques et des mammifères marins de toute espèce. Sedna s'enfonça dans l'Adlivum, le séjour des ombres inuit, où elle règne désormais sur les défunts. Lorsqu'elle se voit obligée de lâcher l’embarcation, puisqu’elle ne peut plus se raccrocher à quoi que ce soit, sa divinité se révèle. “Après plusieurs minutes, elle fut à bout de force. Elle lâcha la barque et se laissa couler au fond de la mer, ses longs cheveux encadrant son beau visage. Elle devint alors la déesse de l'océan profond et celle qui fournit la nourriture pour son peuple.”

 Lorsqu'ils descendent rendre visite à Sedna, les chamans lui arrangent les cheveux et massent ses mains mutilées pour s'assurer qu'elle continuera à procurer de la nourriture aux chasseurs. Sedna rappelle que les profondeurs glacées et obscures qui nous terrorisent recèlent des dons nourriciers.
C’est lorsque la mort tranche les liens avec ce monde et qu’elle accepte l’inéluctable en coulant qu’elle devient la souveraine des profondeurs et non plus un être apeuré et victime des circonstances.

 

Anguta est le père de Sedna, la déesse de la mer dans la mythologie inuite.
Anguta (également appelé « Son Père » ou Anigut) est considéré comme le dieu créateur et est l'être suprême parmi les Inuits. Anguta est un psychopompe, transportant les âmes de la terre des vivants vers le monde souterrain, appelé Adlivun, où sa fille Sedna règne. Ces âmes doivent ensuite y dormir pendant un an avant de se rendre à Qudlivun (ceux au-dessus de nous) sur la Lune où elles apprécieront la béatitude éternelle.

 

Le terme Adlivun, également connu sous le nom Idliragijenget (ceux ci-dessous nous) fait référence dans la mythologie inuite, à la fois aux esprits des morts qui vivent dans la vie après la mort, et la vie après la mort elle-même.
Selon les Inuits, l’ Adlivun est situé au-dessous de la terre et la mer et est un lieu de passage, semblable au purgatoire chrétien . L’Adlivun est généralement décrit comme zone déserte et glacée, gouvernée par la déesse Sedna et peuplée par les Tornat (les esprits animaux protecteurs), par exemple la baleine.

 

La baleine est un des animaux à qui, au Vietnam, la tradition a attribué un rôle psychopompe. Mystérieuse et vivant dans l’immensité bleue, elle était perçue comme un génie, un guide qui transportait les âmes des défunts sur son dos jusqu’au royaume des morts. Elle était « le passeur », celle qui fait le lien entre le monde des vivants et celui des morts.
 

Or, Mars est conjoint à Sedna dans le thème d'Élisabeth Kübler-Ross. Cette conjonction en focus du Tcarré donne la réponse au défi que cette configuration implique : ne pas être l’otage de ses peurs (Sedna) mais plonger (Mars) dans l’inconnu. C’est d’ailleurs le sens exact que donne Rudhyar pour le degré de Saturne à 19° du Scorpion qui a pour symbole sabian :

UNE FEMME ÉCARTANT DEUX RIDEAUX SOMBRES QUI FERMAIENT L'ENTRÉE D'UN CHEMIN SACRÉ.

"Ce symbole montre la capacité ou le besoin de pouvoir écarter les confusions ou les obstructions qui entravent votre chemin ou vous empêchent de réaliser ce que vous pourriez être ou aller. Seul ou avec d'autres, vous pouvez ressentir le besoin de vous aventurer sur de nouveaux "sentiers" ou d'explorer de nouvelles possibilités, mais vous devrez rassembler votre foi et surmonter la peur pour entrer dans ces nouveaux domaines, ces lieux "sacrés". Il vous faudra à la fois du courage et un désir de curiosité. En vous aventurant sur ces chemins, il est clair que votre sphère d'opération et d'action s'élargira considérablement avec la nouvelle perspective qui s'ouvre à vous.

Des mystères révélés.Invitations à l'inconnu. Aller jusqu'au bout."

Saturne traduit ici les très nombreux accompagnements de mourants prodigués par Élisabeth Kübler-Ross.

Saturne s’oppose exactement à Orcus/Vanth : cette exploration est sous tendue par la peur de l’anéantissement par la mort ressentie par toutes les personnes qu'elle a accompagnées : Saturne dissonant est en maison 8 et en Scorpion, qui représentent la mort !
L'astéroïde (632) Pyrrha (être un survivant) est exactement conjoint à Orcus.

Astrologiquement, Orcus et Pluton fonctionnent de concert.
Ce que Pluton déconstruit, Orcus le recycle et le réutilise.

 

Orcus est une facette du monde souterrain, tout comme Pluton ; mais contrairement à lui, Orcus se préoccupe davantage du cycle vie-mort-renaissance que de la mort en elle-même, qui est du domaine de Pluton.

La lune d'Orcus, Vanth, a autant d'importance que lui. Vanth s'intéresse au passage des âmes du monde des vivants au monde des morts : C'est une psychopompe, capable d'entrer et de sortir de l'enfer comme elle l'entend. Dans la nature, elle sait aller chercher dans ce qui est mort et décomposé les ressources et les nutriments qu’elle réutilise et qui seront le ferment d’une vie nouvelle ou de nouvelles formes.

Orcus et Vanth ont besoin de Pluton pour décomposer la matière vivante. Ils sont complémentaires. Sur un plan biologique, ce compost servira ensuite à faire pousser les fruits et les légumes de l'année suivante.

Vanth est le processus du compostage, du recyclage à quelque niveau que ce soit : elle sait que rien ne meurt jamais vraiment.

À l’échelle de l’individu, Vanth représente la reincarnation.
Une Interview avec Elisabeth Kubler-Ross par John Harricharan évoque directement cela :
“Q. Vous avez vu la mort de nombreuses fois. En avez-vous peur?
R. La mort ne m'a jamais effrayée. Cela fait partie de la vie comme n’importe quoi d’autre. J'y ai fait face tellement de fois qu'elle n'est plus une ennemie.
Q. Croyez-vous à la continuité de la vie après la mort?
R. Non seulement j’y crois, je sais. J'ai toujours eu l’impression de savoir. Je sais aussi que la vie est éternelle.”

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Thème natal d’Élisabeth Kübler-Ross

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